Taïchi chuan
Le taïchi chuan signifie littéralement « boxe du faîte suprême » ou « boxe de l’ombre ». C’est un art martial interne, c’est à dire qu’il privilégie la souplesse sur la force, fondé sur la lenteur du mouvement et qui s’exécute à mains nues ou avec armes. Chaque mouvement de la forme (série de mouvements enchaînés les uns après les autres) correspond à une application martiale qu’il est possible d’étudier seul ou avec partenaire en tuishou, qui signifie littéralement « mains collantes ».
Hsing i
Le hsing i (ou xingyi quan) qui signifie « poing de la forme et de l’intention », se pratique en ligne et se caractérise par des mouvements explosifs percutants (« fa jing »). Il recouvre l’étude des 5 éléments de l’acupuncture (eau, bois, feu, terre, métal) et se pratique à mains nues ou avec armes, seul ou avec partenaire.
Bagua Zhang
Le bagua zhang (ou pakua chang), littéralement « paume des 8 trigrammes », est une forme circulaire où l’on se déplace autour d’un point, comme la terre tourne autour du soleil. Dans le bagua zhang, la paume de la main, par rapport au poing fermé, est un élément déterminant de la pratique. Le bagua est né de l’observation des phénomènes astronomiques de révolution, de rotation et de pivot.
Yi Quan
Le yi quan ou "voie de l'harmonie du corps et de l'esprit", appelé aussi dacheng quan, n’a pas de formes pré-établies, à la différence des autres arts martiaux chinois internes. Sa pratique prône que l'esprit et son émanation, l'intention (yi), modèlent et dirigent le corps. Créé dans les années 1920, le yi quan est un art martial où l'on pratique la méditation en posture, les mouvements lents et en douceur, avant de pouvoir les utiliser avec explosivité.